La forêt métropolitaine représente 16,9 millions d’hectares (2020), soit près d’un tiers (31%) du territoire métropolitain. Elle se classe quatrième parmi les pays européens les plus boisés (hors prise en compte de la forêt guyanaise).
Alors qu’en 1985, la forêt représentait 14,1 milliards d’hectares, l’accroissement est resté soutenu pendant 30 ans, à hauteur de 80 000 hectares chaque année, pour arriver à une augmentation de la surface forestière de 2,7 millions d’hectares.
Le taux de boisement (la part du territoire couvert par de la forêt) en France métropolitaine s’élève à 31%. Parmi les régions les plus boisées, la région Corse arrive première (63%), devant les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur (51 %) et Auvergne- Rhône-Alpes (37 %).
Les propriétaires forestiers privés détiennent 12.6 millions des forêts françaises soit ¾ de la superficie forestière en France tandis que le dernier quart est divisé en forêts domaniales ; 1.5 millions d’hectares reviennent à l’état et 2,7 millions d’hectares appartiennent à des communes, des établissements publics et collectivités locales.
La forêt métropolitaine est composée de 9,9 millions d’hectares de feuillus ce qui représente 67% de la superficie forestière. Les peuplements de feuillus se trouvent surtout dans les plaines ou à moyenne altitude. Les conifères sont présents essentiellement en zone montagneuse dans l’ouest de la France. On retrouve les peuplements mixtes en moyenne montagne ou dans les massifs forestiers.
Les feuillus représente 64% du volume sur pied. Sur le territoire métropolitain, le chêne est l’essence feuillue la plus prisée (44%) tandis que pour les conifères l’on retiendra l’épicéa commun et le sapin pectiné. Durant ces 30 dernières années, on a constaté une très forte évolution du stock de bois sur pied, passant de 1,8 milliard de m3 en 1985 à 2,8 milliards de m3 en 2019 soit 49%.
Les forêts françaises sont riches en biodiversité. Elles abritent 72% de la flore métropolitaine dont 73 espèces de mammifères et 120 espèces d’oiseaux. Ils existent 138 d’espèces d’arbres différentes.
En absorbant l’équivalent de 15% des émissions de CO2 chaque année, les forêts françaises jouent un rôle primordial dans la lutte contre le changement. Elles jouent également un rôle de régulation hydraulique et d’épuration d’eau et filtrent les poussières et les pollutions microbiennes de l’air.