La nouvelle stratégie forestière de l'UE bien accueillie par les industries européennes du bois

La nouvelle « stratégie forestière de l'UE à l'horizon 2030 - Gestion durable des forêts en Europe », reconnaît clairement la capacité des produits du bois à stocker le carbone et à remplacer les matériaux à forte empreinte carbone. Ils sont à la fois renouvelables et recyclables.

CEI-Bois & EOS se félicitent en effet de la reconnaissance du fait que "le bois est la seule ressource naturelle renouvelable importante qui a le potentiel de remplacer certains matériaux à très forte intensité énergétique, tels que le ciment et les plastiques, et qui sera de plus en plus recherchée à l'avenir".

À l'instar du Parlement, les industries européennes du bois souhaitent que le bois soit utilisé de la manière la plus efficace possible, compte tenu de sa valeur et de son importance dans la réalisation du Green Deal et de l'objectif de neutralité carbone de l'UE pour 2050.

La nouvelle stratégie a raison de reconnaître qu'il existe des inquiétudes quant à un approvisionnement en bois fiable et durable, une situation exacerbée par la guerre de la Russie contre l'Ukraine, c'est pourquoi - comme le Parlement - les industries du bois pensent que du bois produit localement et de manière durable sera nécessaire pour répondre à cette demande.

Les industries européennes se font l'écho du Parlement européen en soulignant l'importance d'un approvisionnement fiable et durable en bois et en biomasse d'origine forestière, ainsi que la nécessité de quantifier tout effet sur la disponibilité du bois suite à la mise en œuvre de mesures dans le cadre de la nouvelle stratégie forestière.

En outre, la nouvelle stratégie forestière reconnaît à juste titre le rôle important du bois dans la mise en œuvre de la bioéconomie au sens large. Toutefois, le bois ne peut apporter sa "contribution optimale à l'économie circulaire et à la neutralité climatique" que s'il existe "des incitations fortes à innover dans les domaines des matériaux et des combustibles biosourcés qui remplacent les matériaux et les combustibles fossiles".

En tant que co-créatrices et co-fondatrices de la Plateforme Technologique du secteur Forestier, les industries européennes du bois se joignent au Parlement européen pour "inviter la Commission à développer des programmes complets axés sur la forêt, impliquant différentes fonctions et parties de la chaîne de valeur du secteur forestier et comprenant des laboratoires vivants pour tester et démontrer des solutions aux principaux défis, en s'appuyant sur des plateformes existantes et éprouvées telles que la plateforme technologique du secteur forestier".

En accueillant ce rapport, Sampsa Auvinen, président de la CEI-Bois, a expliqué : "C'est une très bonne chose de voir que le Parlement européen a reconnu le rôle central que les industries européennes du bois peuvent jouer pour contribuer à la réalisation du Green Deal, en particulier la capacité notable du bois à la fois à stocker le carbone dans l'environnement bâti et à se substituer à d'autres matériaux de construction qui ont une empreinte carbone très élevée."

Herbert Joebstl, président d'EOS, a ajouté : "Les États membres devraient maintenant créer les conditions adéquates pour stimuler l'ensemble de la bioéconomie forestière durable et reconnaître pleinement les effets positifs sur l'atténuation du changement climatique de l'UE d'un stockage accru du carbone dans les produits du bois récoltés et de la substitution de matériaux par une construction en bois accrue".

Télécharger le rapport du Parlement européen sur la stratégie UE pour les forêts à l'horizon 2030