Le Commerce du Bois

La pandémie fait ressortir l’intérêt du recours aux nouvelles technologies dans les chaînes d’approvisionnement

Actualité 30.03.2021

LCB vous relaie l'article paru dans le bulletin de synthèse du FLEGT IMM (Independent Market Monitor) qui aborde, dans un contexte de pandémie, l'intérêt du recours aux nouvelles technologies dans les chaînes d'approvisionnement.

L’intérêt du recours aux nouvelles technologies dans l’audit des chaînes d’approvisionnement est devenu manifeste avec la pandémie de Covid-19. Cela pourrait donner lieu à une accélération de cette utilisation dans le secteur des matières premières, y compris le bois. Telle est la conclusion de deux publications académiques, cosignées par Corey Searcy (Université Ryerson, Canada) et Pavel Castka (Université de Canterbury, Nouvelle-Zélande), qui notent que la pandémie a provoqué un réexamen global des modèles économiques dans les chaînes d’approvisionnement, notamment en ce qui concerne les audits de vérification et la certification.
 
Les auteurs, dans un échange avec la SIM (Surveillance Indépendante du Marché), estiment que ce réexamen pourrait s’étendre aux systèmes de vérification de la légalité mis en place par les pays APV FLEGT. « Traditionnellement, la plupart des audits sont menés sur le terrain et reposent largement sur les inspections et observations réalisées par les auditeurs », écrivent-ils dans un billet mis en ligne par la London School of Economics. « La Covid-19, cependant, a sérieusement entravé la conduite de tels audits. » Dans un travail de recherche antérieur, les auteurs s’étaient intéressés à la façon dont l’audit assisté par la technologie (AAT) pouvait aider à combler les failles fondamentales dans la gestion des risques liés à la chaîne d’approvisionnement.
 
 
L’AAT, expliquent-ils, emploie des technologies telles que les empreintes chimiques, le traçage des transactions sur blockchain, ou l’apprentissage automatique avancé. Certaines technologies sont déjà utilisées dans le secteur bois et forêt : le recours au Global Forest Watch à l’imagerie satellitaire, le recours au nuage informatique et aux médias sociaux pour surveiller la déforestation. C. Searcy et P. Castka soutiennent que les technologies peuvent également être mises à profit pour l’audit et la certification dans le cadre des normes volontaires de durabilité (NVD) qui caractérisent entre autres le FSC et le PEFC.
 
« Dans les faits, le FSC s’intéresse à l’utilisation des analyses satellitaires et des blockchain », écrivent-ils en soulignant que le FSC, dans un rapport publié en ligne, fait état de son ambition de développer des « options numériques » pour son système de certification afin de « gagner en crédibilité et diminuer les coûts »

 

Télécharger l'article du bulletin de synthèse de FLEGT IMM

 

 

 

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